Gangsterzy i filantropi

Gangsters et Philanthropes (Gangsterzy i filantropi) est un film polonais en noir et blanc sorti en 1963.

En fait il s’agit de 2 courts métrages mis l’un derrière l’autre.
On le trouve encore d’occasion en dvd en VO sous-titré en anglais (jaquette en fin d’article). Pas de version en français.

Une présentation des deux histoires sur Wiki nous donne:
Au tribunal de Varsovie, deux affaires sont jugées : celle du « Professeur », un élégant chef de bande dont le coup a foiré et celle d’Anastasy Kowalski, modeste chimiste renvoyé pour faute professionnelle et à qui une méprise a fait découvrir les bienfaits des pots de vin.

C’est le premier, Gangsters, qui va nous intéresser tant la place des échecs y est importante.

Le professeur joue aux échecs par téléphone avec un juge, celui-ci apparait peu à l’écran. Toute l’idée du film est de dérouler un plan de braquage méticuleux, audacieux, intelligent bref à l’image d’une partie d’échecs joué par un Grand-Maître (en gros). Le professeur s’entretient à plusieurs reprises avec ce juge au sujet de parties en cours pour lesquelles il semble toujours à son avantage. En fait le braquage, à cause d’une « malchance » ultime imprévue (forcément) va totalement foirer à la fin ce qui nous vaudra une scène finale où le professeur, face écran exprimera en une formule son désarroi « MAT » Checkmate en sous-titre.

Si le jeu d’échecs a donc une grande puissance symbolique en tant qu’il représente le déroulement subtil et parfait d’un plan dés lors qu’il est savamment orchestré sa représentation à l’écran est sans exactitude. A un moment, à titre d’exemple, le professeur annonce au juge « Gambit królewski panie sędzio » qu’on traduit par « Gambit du Roi Monsieur le Juge » alors qu’il vient de jouer 1.e4 ce qui n’indique pas en soi un gambit du Roi…. mais à vrai dire je ne suis pas certain d’avoir totalement capté cette relation qu’il noue avec ce juge. Un deuxième visionnage s’impose.
Sinon j’ai retrouvé l’article dans Téléciné de Février 68 que je livre ici sans crainte.


A bientôt ici ou ailleurs.

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